La réputation des cabinets d’audit-conseil n’est plus à faire dans la formation des jeunes diplômés. Les big four eux-mêmes n’hésitent plus à se comparer à des supers business schools. Les cabinets sont souvent considérés comme un passage obligé après la sortie de l’école ou de l’université pour acquérir des bonnes méthodes de travail et une excellente expertise financière. Un séjour de longue durée chez EY, PwC, KPMG, Deloitte ou encore Mazars est ainsi un label qui permet de se revendre facilement par la suite sur le marché du travail. Il faut dire que les cabinets n’hésitent pas non plus à investir dans la formation de leurs recrues. Un collaborateur chez PwC, par exemple, bénéficie de plusieurs semaines de formation dans l’année, sans compter la diversité de ses missions qui permet d’élargir rapidement son champ de compétences.
Au-delà de ce label, les cabinets et certains collaborateurs l’affirment : il peut aussi être absolument passionnant de faire une carrière longue en cabinet. La mobilité géographique, les évolutions de postes possibles et le management d’équipes sont autant d’atouts pour poursuivre sa voie dans ces métiers.
Les recrutements chez les Big Four restent très soutenus en 2023. L’enjeu pour les cabinets est d’améliorer leur attractivité et de mieux comprendre les jeunes diplômés dont les attentes ont profondément changé. Leur défi est ainsi d’amorcer une transition vers une organisation permettant un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle et une prise en compte des enjeux environnementaux et sociétaux. PwC prévoit 1 200 recrutements d’ici 2023 dont 300 pour les profils expérimentés. Entre 2022 et 2023, KPMG va recruter 2 700 collaborateurs, parmi lesquels 1 200 jeunes diplômés, dans ses différents métiers et expertises.