Didier Bensadon est maître de conférences en Sciences de gestion – habilité à diriger des recherches à l’Université Paris Dauphine-PSL. Il dirige l’Executive Master Finance d’entreprise et pilotage de la performance. Ce diplôme de niveau Bac+5 propose un programme d’excellence pour monter en compétences en finance et contrôle de gestion stratégique.
Est-ce que vous pouvez nous expliquer les particularités de l’Executive Master Finance d’entreprise et pilotage de la performance de Dauphine-PSL ?
Contrairement à ce que proposent les autres établissements, nous avons fortement mis l’accent sur l’articulation « finance d’entreprise et pilotage de la performance ». En dehors de ce programme, il est difficile de trouver ce même équilibre dans les modules de formation. Notre Executive Master attire donc des publics qui cherchent en priorité à acquérir cette double compétence.
Quels sont les points forts du programme ?
L’attractivité de Dauphine-PSL sur le marché de l’emploi est réelle. C’est un gage de garantie et d’excellence. Nous avons aussi intégré dans le programme une part importante des soft skills nécessaires aux champs de la finance d’entreprise et du pilotage de la performance.
De plus, notre enseignement est dispensé à 50 % par des universitaires qui ne sont pas hors sol mais dont les travaux de recherche sont ancrés dans les problématiques financières. Ils font pour la plupart des recherches sur les fintech, la financiarisation, l’intermédiation bancaire, les M&N, la digitalisation, la performance environnementale par exemple. Ils apportent une dimension conceptuelle indispensable. Les professionnels qui interviennent ont, de leur côté, un grand niveau d’expertise et de bonnes capacités pédagogiques. Ce mix plaît énormément aux entreprises qui viennent recruter nos diplômés, à commencer par les cabinets de conseil.
Quels sont les nouveaux enjeux sur les métiers de la finance d’entreprise ?
Il existe deux grandes innovations : la digitalisation des processus financiers et la performance environnementale. Un DAF doit accompagner la transformation digitale et avoir une vision programmatique autour de la transition écologique. Les entreprises sont désarmées face à cette demande des marchés. D’où l’importance de recruter des profils formés sur ces enjeux.
Qu’est-ce qui vous distingue des formations proposées en école de commerce ?
L’organisation pédagogique en part-time le vendredi/samedi une semaine sur deux, le campus localisé à Paris (16e) et le tarif très compétitif de la formation sont des atouts essentiels. C’est une réalité, sur un CV, le label Dauphine-PSL fait la différence.
D’où viennent les participants qui suivent l’Executive Master ? Quelles sont leurs motivations ? A quel moment dans sa carrière conseillez-vous de le faire ?
La plupart des participants ont entre 30 et 50 ans et nous constatons une parité hommes-femmes. Leur salaire se situe dans la fourchette de 60 K € à 110 K €. Ce sont pour un tiers des ingénieurs sur des postes de pilotage de la performance, pour un autre tiers des financiers et le tiers restant des professionnels du chiffres et du droit qui veulent évoluer sur des postes de direction financière.
Ils ont pour beaucoup 15 à 20 ans d’expérience et veulent améliorer leur employabilité avec un diplôme d’une université reconnue et monter en compétences.
Est-ce que vous savez ce que deviennent vos diplômés ? Est-ce qu’ils ont connu une évolution de carrière significative ?
Dans une étude que nous avons réalisée en 2020, nous avons constaté que 60 % des participants changent de postes et d’entreprise à l’issue de la formation et 40 % changent de poste au sein même de leur entreprise. Il acquiert aussi une aisance et une expertise professionnelle. Tous connaissent, dans tous les cas, une évolution professionnelle et salariale notable.