Il est presque impossible de parler de formation en assurance sans évoquer l’Enass, la grande école des professionnels de ce domaine. Formation professionnalisante reconnue et dispensée en alternance, le Master Management de l’Assurance affiche un taux d’insertion record de 90% des diplômés en emploi après six mois. Pour mieux connaitre ce Master, nous avons interrogé deux diplômés de la promotion 2021 aux parcours professionnels bien différents : Fabrice Cacheleux et Fabien Crépiat.

Est-ce que vous pourriez me parler un peu de votre carrière dans l’assurance ?

F. Cacheleux : Je travaille depuis plus de 20 ans dans l’assurance mais j’ai fait un changement de voie il y a presque quatre ans. Après un BTS assurances et un BTS force de vente, j’ai débuté ma carrière comme gestionnaire de sinistres chez Azur Assurances. En 2002, j’ai rejoint GMF où j’ai été pendant 16 ans manager et responsable technique d’une équipe de 12 personnes au sein d’un centre de gestion sinistres IRD (incendie et risques divers). Et depuis plus de trois ans, je suis passé du côté de la conception de l’offre au sein du groupe Covéa: je suis chef de produit, multirisques habitation et risque divers.

Fabrice Cacheleux, Fabien Crépiat

F. Crépiat : J’ai un parcours bancaire à l’origine. J’ai fait un BTS banque puis un Bachelor spécialisé en commerce de l’assurance. J’ai travaillé quelques années dans le secteur bancaire avant de me découvrir une grande appétence pour l’assurance de personnes. J’ai repris mes études : un Master 1 en Normandie puis mon Master 2 à l’Enass. Aujourd’hui, je travaille pour le cabinet de courtage OFRACAR. J’ai 2 activités principales : aider notre clientèle d’entreprises dans la résolution de sinistres en protection sociale complémentaire, les accompagner dans l’évolution des règles juridiques relatives au droit de la protection sociale et à les conseiller dans le cadre de la conformité de leurs garanties.

Qu’est-ce qui vous a amené à faire un Master ?

F. Crépiat : Je voulais acquérir des connaissances et des compétences solides car nos interlocuteurs, de plus en plus informés, attendent de nous une réelle expertise. Je cherchais aussi à confirmer mon souhait d’orientation.

L’INETOP rue Gay-Lussac a Paris, hall d’entree. Institut national d’etude du travail et d’orientation professionnelle

F. Cacheleux : Après seize ans comme manager et référent technique en indemnisation, j’ai eu envie de relever un nouveau challenge, prendre du recul par rapport à mon activité qui était très opérationnelle. Le Master m’a permis de me donner le temps de la réflexion. Je souhaitais aussi réactualiser mes compétences, en acquérir de nouvelles, échanger avec mes pairs sur les enjeux de notre profession et étoffer mon réseau.

Pourquoi avez-vous choisi le Master Management de l’Assurance de l’Enass ?

F. Cacheleux : Je voulais intégrer la meilleure formation. L’Enass, c’est l’école de référence en matière d’assurance. Et le contenu du Master me semblait le plus pertinent par rapport à mon projet.

F. Crépiat : Pour moi, c’était l’Enass ou rien ! L’école jouit d’une excellente notoriété, ce qui était essentiel. Le Master est une formation très exigeante, reconnue par le ministère de l’enseignement supérieur. Je cherchais une instruction de qualité avec des enseignants capables de transmettre leur passion de l’assurance. Parce que l’assurance est un métier passion. C’est ce que j’ai trouvé à l’Enass.

Le Master Management de l’Assurance de l’Enass est dispensé en alternance. Comment avez-vous réussi à conjuguer travail et cours ?

F. Crépiat : En alternance, on a trois semaines en entreprise et une semaine à l’école. L’intensité d’apprentissage est très forte. La période en entreprise permet de mettre en application les savoirs transmis à l’école. L’avantage est de découvrir des modes de travail différents et de sortir de l’Enass avec une expérience professionnelle importante. C’est un vrai plus pour l’employabilité.

Bibliotheque Gay-Lussac

F. Cacheleux : Moi, j’ai suivi le cycle professionnel, c’est une formation continue. Comme Fabien, je suivais une semaine par mois de cours à l’Enass et je continuais à travailler le reste du temps. Ce rythme permet de conjuguer le maintien de l’activité professionnelle avec les cours, dans d’excellentes conditions. Mais bien sûr, il faut être bien organisé et très discipliné. Dans l’entreprise, je devais anticiper, préparer mon absence en amont et suivre à distance l’activité pendant ma semaine de cours.

Quels sont les temps forts de votre formation ? Est-ce que certains cours vous ont particulièrement marqués ?

F. Cacheleux : Je mentionnerais le cours sur les business models qui explique les grands principes de l’assurance et les stratégies de développement, ainsi que le cours de réassurance. Ce sont des sujets d’actualité, c’est d’ailleurs l’axe de croissance adopté par Covéa et d’autres acteurs de l’assurance. J’ai également beaucoup aimé suivre les conférences organisées de façon régulière par l’Enass avec des acteurs extérieurs issus du monde de l’assurance.

F. Crépiat : J’ai particulièrement apprécié les cours d’assurance collective et de prévoyance et celui sur l’assurance de personnes. Je peux aussi citer les cours d’actuariat, d’analyses financières, de conformité et de risk management. Le Master nous donne un réel avantage sur le marché du travail parce qu’il permet de développer un esprit critique, il transmet une vision panoramique et une culture assurantielle très large.

Comment s’est passée votre sortie de Master ? Est-ce que vous diriez que l’Enass vous a bien préparé au retour en poste ?

F. Cacheleux : J’ai commencé mon Master en même temps que je suis devenu chef de produit. Le Master m’a permis de mieux comprendre mon nouvel environnement et d’être plus efficace. La charge de travail a été conséquente mais le retour sur investissement a été plus rapide. Je sais que cet enseignement me servira dans le futur, que ce soit dans l’évolution de mon métier actuel ou dans une nouvelle activité.

F. Crépiat : Dès le mois d’octobre, j’étais en poste. Bien sûr, nous sommes d’éternels apprenants, mais en ce qui concerne la gestion de mon activité au quotidien, je me suis senti totalement préparé. Il faut aussi souligner que l’Enass met vraiment tout en œuvre pour l’employabilité de ses diplômés. Il y a un job dating organisé par l’école et le réseau des alumni. Les enseignants et les anciens sont à disposition des étudiants pour échanger sur leur orientation. Chacun peut trouver le poste qui lui correspond.

Est-ce qu’il y a un esprit de promotion ?

F. Cacheleux : Oui, très fort. Même si nous avons subi les contraintes de la crise sanitaire. Nous nous sommes adaptés et nous avons conservé un vrai esprit de groupe grâce à l’utilisation des outils numériques.

F. Crépiat : Oui, il y a un esprit promo et école. Le Bureau des élèves se porte bien. Le réseau des anciens est également très présent. D’ailleurs, certains anciens diplômés, parmi lesquels Fabrice et moi, interviennent dans les licences en région, ce qui permet de maintenir un lien solide. L’Enass est une grande école mais elle garde une gestion très humaine et proche des étudiants.

Quels conseils donneriez-vous à un candidat qui souhaiterait faire de l’assurance ? Et un Master à l’Enass ?

F. Cacheleux : S’informer en amont est essentiel. Réaliser des expériences immersives pour découvrir vraiment les métiers de façon concrète, rencontrer des professionnels. Les métiers de l’assurance sont très nombreux et variés. J’ai plus de vingt années d’expérience et de passion dans ce secteur d’activité et je ne me suis jamais ennuyé. Et puis vous pouvez donner un nouveau virage à votre carrière si vous en exprimez le besoin. Avant d’intégrer le Master, je recommanderais de prendre contact avec les différents acteurs à l’Enass. Et puis oser prendre des risques.

F. Crépiat : Notre activité consiste essentiellement à aider des personnes et des entreprises dans la gestion de leurs risques. Je conseillerais de s’intéresser à la gestion des risques. Et particulièrement à l’humain. Il faut savoir allier technicité et empathie. En ce qui concerne le Master de l’Enass, je recommanderais de bien regarder le programme et de candidater. C’est une expérience marquante, tant grâce à la rencontre avec les enseignants qu’avec les camarades de promotion.